Aurais-tu l'obligeance de retrouver la raison?

Opressé par ton propre corps
Mais qui s'est chargé de ton triste sort?
Tu t'es réveillé un matin
C'était le début de la fin

A présent tu as perdu ta liberté
Renfermé à jamais
L'unique personne qui t'aime
Tu t'es foutu d'elle

Tu jubilais de la voir souffrir?
Mais à présent, tu te laisses mourir...

Tu te pensais vénérable?
Etre associable et exécrable
J'emploie les mêmes mots minables
Dans ma description épouvantable
Que pour le plus commun des semblables
Serais-tu aussi pitoyable?

Je suis fatiguée de t'entendre te lamenter
Tu remets toujours en cause la fatalité
Mais quand vas-tu t'avouer vaincu?
Quand admettras-tu ?
Que tu es le seul responsable de tout ce que tu as perdu

J'ai passé des heures à te soutenir
Je te sais capable du pire
Tu ne tiens jamais tes promesses
Planant dans une sorte d'ivresse
Peut-être est-ce la paresse?

Tu es le seul maître de ton destin
Une fleur sans odeur a perdu toute saveur
Je n'ai pas fait tout ça pour rien
Un coeur sans bonheur n'est que pleurs

Tu savais qu'aujourd'hui commençait ton jugement dernier
Tu peux encore et toujours vaincre l'apocalypse
Il n'y a que toi qui puisse mettre fin au suplice
Et ne plus te contenter de rêver ta vie imaginée

Je t'en pris, ne laisse pas passer ça
Tu ne pourras que te reprocher l'étendue des dégâts
Si tu veux m'anéantir, tu y arriveras
Mais tu ne résisteras pas

Au cri déchirant de la sirène, retentissant
Au voleur qui s'est emparé de mon coeur
Pense à notre existence de malheur
A la souffrance que nous infligera ce gémissement

Tu n'as pas très bien cerné
Que ta foutue liberté
Tu ne pourras y accéder
Qu'en étant à mes côtés

Aurais tu oublié,
Que les ailes des oiseaux vont par paire?
Je suis plutôt obstinée
Depuis que j'ai trouvé ma moitié complémentaire...

Tu m'as fait redécouvrir la vie
Par cette douce mélodie
J'ai horreur des supplications
Elle sera l'unique chanson
Alors voici ma dernière réclamation :

aUrAiS tU l'ObLiGeAnCe De ReTrOuVeR lA rAiSoN ?